MARS AUX MUSEES (27 mars 2013)
Pour la douzième année consécutive, les étudiants niçois et l'association MICA se sont motivés pour présenter un programme "Mars aux Musées" toujours original et varié, et attirer non seulement les étudiants dans les espaces muséals mais aussi le "grand public". Quelques vues parmi les 14 sites...
A la Villa Masséna, où se tenait l'exposition "Présence Russe", un Tsar plus vrai que nature vous invitait à vous plonger dans l'ambiance de la Russie Impériale. Après le traditionnel pain de bienvenue, de jeunes acteurs proposaient des extraits de pièces d' Anton Tchekhov dans lesquelles ils faisaient participer une personne du public.
Evocation par la danse classique, le chant, la musique, de tous ceux qui ont fait la réputation de cette culture et les traces qu'elle a ainsi laissées à Nice, comme par exemple le château Valrose, la construction de l'église russe du parc impérial.
Au Musée Chéret, musée des Beaux-Arts, c'est au travers des cinq sens que l'on nous proposait de voyager dans les oeuvres. Retrouver un tableau en humant un parfum, tâter à l'aveugle une sculpture pour en deviner le sujet, déguster un macaron pour évoquer une toile, écouter un conte pour raconter une oeuvre...
Au Théâtre de la Photographie et de l'Image, les étudiants de l'atelier théâtre de l'Université Nice-Sophia Antipolis avaient fait le lien entre les œuvres des 5 photographes de l'exposition « Portraits croisés » et les textes d'Eve ENSLER dans «Je suis une créature émotionnelle» et «un corps parfait» dont ils préparent un spectacle. Les relations mères-filles, la place de la femme, le féminin, le corps, autant de thèmes mis en scène tant en photos qu'en extraits de pièces de théâtre.
Quant au Mamac, haut lieu de l'art contemporain, une médiation théâtralisée faisait s'entrechoquer deux époques. Sur une mise en scène d'Isabelle Servol de la Compagnie Théâtre de Lumière, une conférencière tentait d'expliquer le travail et les oeuvres de Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Yves Klein à deux personnages venus du passé...
Pour le plus grand bonheur des petits et des grands, les répliques les plus cocasses fusaient entre les personnages, l'une à fond dans le délire conceptuel des artistes et les deux autres dans le stéréotype de l'oeuvre d'art classique chère à leur époque. De plus, le public participait activement à tous les "à quoi ça vous fait penser ?" ce qui entrainait les acteurs vers des improvisations pleines d'humour.
Si toutes les visites d'expo se faisaient avec ces guides-là, le Mamac battrait des records de fréquentation...et les autres musées aussi.
22:05 Écrit par Ventura's blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mars aux musées 2013, villa masséna, musée chéret, mamac, isabelle servol, cie théâtre de lumière | Facebook | | Imprimer |