« Les douces agitations de cet immense serpentin qui semblent se jouer dans les airs sont le résultat des recherches de l'artiste sur les nombres premiers, les algorithmes et la géométrie évolutive ».... « Je réussissais à donner vie et formes aux mathématiques, dit-il en souriant ».
Elias CRESPIN utilise l'informatique, les moteurs et circuits électroniques comme d'autres utilisent le pinceau ou l'argile. Il façonne ainsi des sculptures animées, au design contemporain, qui suggèrent sans imposer. L'installation monumentale de « Piano flexionante », créée spécialement pour la Galerie de la Marine, est peut être la représentation d'une vague de mer mais ce n'est que mon interprétation personnelle...
« Circuconcéentricos Fluo Bleu » évolue sur la musique de Jacopo BABOBI-SCHILINGI, composée pour suivre la chorégraphie des goémètries du mobile d' Elias CRESPIN avec des repères auditifs précis. « La musique est ici comme un être animé, qui possède une identité mémorisable, forte, prégnante, mais qui change et varie à chaque apparition ». Et le mobile devient le danseur qui s'exprime sur la musique.
C'est mon expo coup de cœur sur Nice en ce moment. Infiniment précis, les mobiles d'Elias CRESPIN m'ont hypnotisée.
A voir absolument jusqu'au 1er juin 2014, à la Galerie de la Marine, 59 quai des Etats-Unis à Nice. Tél 04 93 91 92 91. tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h.