Une balade dans le Vieux-Nice, guidée par Christian, Niçois pure souche, à la découverte de quelques curiosités historiques ou anecdotiques, devant lesquelles nous passons sans voir.
Promenade le nez en l'air, pour lire les inscriptions au fronton des portes, voire dans les étages plus haut... "Interna meliora", le meilleur est à l'intérieur, c'était le slogan d'une maison close dont les caves communiquaient avec celles du couvent de la rue voisine.... Qu'est-ce que ces petits cabanons sur certains balcons...? les ancêtres de nos toilettes privatives.... Des médaillons de moines ripaillant au-dessus des pubs très fréquentés de la rue de la Préfecture, coïncidence ?
Combien d'anges dans l'église du Jésu ? Qui connait la véritable petite chapelle à l'intérieur de l'église de Ste Rita, et sa fresque naïve ? Où peut-on voir la copie de l'acte de naissance de Giuseppe Garibaldi ? Combien de boulets de canon trouve-t-on dans les rues et sites du Vieux-Nice ? Et le jardin du Bourreau tout près de l'ancien Sénat ? Dame Belette, le savez-vous ?
Et vas-y que je continue les anecdotes, comme l'histoire de la création de la porte fausse, bas d'immeuble offert à la ville par son propriétaire pour permettre le passage direct entre "ville" et "campagne"... Tout comme le nom de la rue Droite, plus court chemin entre "mer" et "campagne"... Intéressant mais rien de transcendant pour la Niçoise de plusieurs générations que je suis... Toujours le nez en l'air, des petites sculptures en fer, posées sur le rebord de corniches attirent l'oeil... Kesako ?
Des commères ? Elles ont l'air de pastrouiller dur en regardant les promeneurs passer... Un commerçant que j'interroge m'explique simplement : "c'est quand même plus joli que les pics anti-pigeon, non ? et tout aussi efficace." Il parait qu'elles sont là depuis très, très longtemps ! Jamais remarqué... quel dommage... j'aimerais bien savoir qui les a faites ?