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QUELQUES NOTES DE C'EST PAS CLASSIQUE

"C'est pas classique" permet de faire découvrir toutes les facettes de la musique classique. Alors il a bien fallu choisir entre les 70 spectacles... Une comédie musicale façon karaoké, un récital de piano acrobatique, un concert alpestre vertigineux, l'évocation théâtrale de la vie d'une sculptrice célèbre et une belle histoire racontée simultanément à la création d'une toile...

C'est pas classique 2013

Les photos ne sont pas autorisées pendant les représentations et ça se comprend mais dans le grand hall du palais Acropolis, c'est au moins toléré. "Le piano dansé" de la Compagnie La Rumeur faisait le lien entre musique et danse. Incroyables les acrobaties que ces artistes sont capables de faire tout en continuant à jouer comme si de rien n'était, ça semble si facile... le piano devient le danseur !

 

Attention maitres chanteurs, photo fabienne rappeneau.jpg

"Attention, maîtres chanteurs !" mêle avec beaucoup d'originalité l'opéra, l'opérette, la comédie musicale et... le karaoké. Parce que le car de leurs choristes n'arrive pas, une troupe de chanteurs lyriques demande au public de sauver leur tournée en chantant tout au long du spectacle. Et l'on rit de l'histoire de la famille Dugosier de la Glotte au travers des siècles, et l'on chante avec enthousiasme tous les refrains revus et corrigés dont les textes s'affichent sur grand écran, et l'on ressort de là gonflés à bloc de ce traitement anti-morosité ! Si vous passez par Paris, allez-les voir au Théâtre des 2 ânes.

C'est pas classique 2013

Pour revenir à du "traditionnellement classique", je suis allée écouter l'orchestre philarmonique de Nice dans la salle Apollon. "La symphonie Alpestre" de Richard Strauss nous a tout d'abord été expliquée par le chef d'orchestre, Philippe Auguin, avec un enthousiasme et une poésie à ouvrir l'esprit et les oreilles des plus insensibles. Du haut des gradins du dernier étage de la salle, l'évocation des sommets alpins, des glaciers et cimes ensoleillées, était encore plus vertigineuse.

C'est pas classique 2013

Enfin, la soprano Elisabeth Vidal et le baryton André Cognet, nous ont raconté, entre textes et musiques, une belle histoire vraie. Celle du peintre chinois Chang Shulong… qui a permis de sauver les grottes de Dunhuang, lieu mythique de la civilisation chinoise sur un point stratégique de la Route de la soie.

C'est pas classique 2013

Durant leur récital, le fils de l'artiste, Chang Jiahuang, également artiste peintre, a réalisé en direct une toile devant le public. L'un des thèmes en était les très forts liens d'amitié entre son père et la France, pays où il avait réalisé ses études artistiques (à Lyon). Le tableau a été offert en fin de spectacle au musée des arts asiatiques de Nice.

Prochain rendez-vous de C'est pas classique en novembre 2014.

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