Un jour pour se souvenir, un jour dans l'année ce n'est pas grand chose. Ce week end, le soleil a fait oublier le gris traditionnel du temps de la Toussaint...
Photo d'illustration trouvée sur le net car j'ai hésité à sortir l'appareil photo dans le cimetière à Nice...
Ma tournée familiale avait commencé le matin par le cimetière de Caucade. Au pied d'une statue trônant sur un mausolée de marbre, un chat prenait le soleil... l'impression que la vie continue...
Puis, d'un coup de voiture, faire un saut à Menton, dans le cimetière du Trabuquet surplombant la vieille ville et la mer... Repos et sérénité devant l'immensité du bleu...
Les personnes parties dans un autre monde, et auxquelles nous pensons bien plus qu'une seule fois dans l'année, sont toujours vivantes dans nos coeurs.
J'aime particulièrement ce texte de Victor Hugo, mis en musique ICI.
Demain dès l'aube
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.