Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Imprimer

PLENSA, quelques mots pour mémoire

L'expo "PLENSA, l'âme des mots" s'est terminée début novembre au musée Picasso d'Antibes. Je fais cette note uniquement pour le plaisir de garder en mémoire quelques phrases de Jaume PLENSA. Elles ponctuaient la présentation de ses oeuvres (fusain, techniques mixtes) au coeur desquelles se trouve l'Humain.

plensa.jpg

"Tant dans la sculpture que dans le dessin, visages et textes contribuent à constituer le corps, c'est dire que nous sommes faits de textes."

"On peut parler d'autoportrait quand on croit que l'image reproduite est celle que l'on voit dans le miroir mais on peut aussi le concevoir à partir de ce que l'on trouve de similaire ou de différent chez l'un ou l'autre."

"Le cerveau est la partie la plus sauvage de notre corps dans la mesure où c'est la moins contrôlable. De même pour le visage, pour le voir on a besoin d'un miroir. Ces dessins sont aussi le portrait de quelqu'un d'idéal chez qui la transparence du visage permettrait de voir le cerveau."

Face XI.jpg

"La série des anonyms est toute entière dédiée à l'être humain. On perçoit souvent le mot "anonyme" comme étant négatif mais c'est un mot que je trouve extraordinaire. C'est une image de la collectivité tel un même personnage regardé de différentes façons avec différents points de vue."

"L'Art c'est cela. Je dois partir de mes souvenirs, de mon expérience et savoir que je suis dans un espace de mémoire beaucoup plus large. Je veux que mon oeuvre parle d'une mémoire qui ne fait pas encore partie de mes souvenirs."

"La musique a un potentiel d'abstraction considérable qui la rapproche encore de la sculpture mais le temps de la sculpture c'est le temps du dépôt et le temps de la musique, c'est le temps de l'éphémère."

A lire : Dossier de presse PLENSA.pdf

PB061384.JPG
Sur le port d'Antibes, la "Grande Nomade" de Jaume PLENSA
est toujours trés admirée.

A relire si ça vous dit, ma note "PLENSA, un moment de sérénité".

Commentaires

  • Bon, cela ne sert à rien de regretter...Mais quand même, je m'en veux un peu. Merci de nous en faire partager un peu de "cette âme des mots" et puis, nous retournerons voir le nomade, lui ne partira pas.

Les commentaires sont fermés.