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    UN WEEK END DE 14 JUILLET

    Les traditionnels feux d'artifice ont taquiné la lune ce week end là. Et sur les deux jours, de la baignade en bord de mer à la balade dans l'arrière pays, les distractions furent nombreuses et variées.

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    Pour se rafraîchir, direction Monaco et la plage du Larvotto, la publique entre les privées. Avec son filet de protection, on a l'impression de se baigner dans une piscine d'eau de mer...

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    Dans cette réserve naturelle, les poissons nagent tranquillement aux côtés des baigneurs...  Qui se souvient que ce site n'est pas "naturel" mais a été créé il y a une cinquantaine d'années, plage artificielle comprise... A lire ICI

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    Au retour, ce samedi soir, halte sur le port de Villefranche-sur-mer où, pour distraire les touristes, les plaisanciers, autochtones et de passage, ont illuminé leurs embarcations pour participer à un défilé. Tous à la queue leu leu...ils tournent dans un coin du quai en projetant quelques oeillets sur les badauds qui se les arrachent...  C'est une bataille navale, quoi !!

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    Heureusement les fusées illuminent autrement mieux les bateaux et la rade redevient féérique...

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    Loin des parades militaires, le dimanche matin nous décide à une balade en deux-roues jusqu'à un haut lieu de l'arrière-pays, la Madone d'Utelle. Plus d'une quarantaine d'années sont passées depuis ma dernière visite sur ce site religieux. J'en avais gardé le souvenir d'une chapelle isolée sur un sommet aride. Mon pére me racontait qu'à l'époque il fallait emprunter la clé au village pour pouvoir rentrer dans le sanctuaire...et l'on faisait confiance aux visiteurs pour la ramener et laisser quelques piécettes pour l'entretien. De nos jours, le sanctuaire est devenu un lieu très fréquenté... ouvert tous les jours de 9h à 20h, avec restaurant, buvette, boutique... et hôtel !    Je ne sais pas si la ferveur y est toujours...

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    1181m d'altitude, la vue sur les montagnes alentour, le calme et l'aridité en valent toujours la peine... et c'était bien là le but de la balade, un moment de sérénité sous l'oeil des rapaces.

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    Début de soirée de ce 14 juillet retour à Nice, promenade des anglais. Et quand on n'a pas un simulacre de bataille de fleurs, voilà qu'on nous propose un échantillon de carnaval !!  Le dragon articulé est de sortie pour amuser les enfants qu'il emporte dans sa bouche...

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    Prom'party, ce sont 4 ou 5 podiums de musique de styles différents pour faire danser toutes les générations... Seul drapeau tricolore bien visible ce soir, le lumineux bleu-blanc-rouge de la façade du Négresco qui attire l'oeil sur un monsieur bien seul au balcon d'une suite de prestige....

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    ARNE QUINZE AU MAMAC

    L'idée était d'attirer l'oeil sur la façade fraîchement renovée... Alors le choix s'est porté sur Arne QUINZE, l'artiste belge dont les structures monumentales sont installées aux quatre coins du monde, de la Chine au Brésil.

    Mamac, Arne Quinze, mobiles Caldeer,

    Le pari est gagné car, devant l'esplanade du Mamac, son installation de bois teinté d'orange fluo, visible dés les rues voisinantes, attire nombre de curieux, même les non passionnés de musée... 70 m de long, 12m de haut, composée de planches de bois naturel entremêlées, intitulée "Hommage à CALDER", elle est photographiée sous tous les angles, façade comprise.

    Mamac, Arne Quinze, mobiles Caldeer,

    "Le titre, Hommage à Alexander Calder, est sans équivoque : l’installation se situe entre stabilité et mobilité, à l’image de la sculpture voisine Stabile-Mobile, en métal peint (Alexander Calder, 1970). Si un être humain peut être assimilé à une de ces multiples branches, l’artiste crée de ce fait une cohésion sociale dans une société basée de manière de plus en plus affirmée sur l’individualisme." 

    L'explication valait la peine d'être donnée parce qu'au prime abord on pourrait se dire qu'elle "écrase" un peu sa voisine...alors qu'elle se veut un hommage.

    Mamac, Arne Quinze, mobiles Caldeer,

    Autre côté intéressant d'Arne QUINZE "Il nous invite à adopter une attitude humble face à la nature. Il met un point d’honneur à utiliser uniquement du bois possédant l’écolabel EFC garantissant la gestion durable des forêts. La multiplicité des planches de bois qui s’entremêlent et dont on ne parvient plus à distinguer un élément en particulier, nous renvoie à notre position en tant qu’individu perdu dans l’immensité du monde."

    Mamac, Arne Quinze, mobiles Caldeer,

    Les installations d'ARNE QUINZE en extérieur et intérieur du MAMAC sont visibles jusqu'au 27 octobre. Et en attendant "un été pour Matisse", j'en ai profité pour faire un tour dans ma "cour de récréation", voir les videos de  la "Quatrième dimension" et revoir les oeuvres de Niki de Saint-Phalle, Jean Tinguely et Yves Klein dont je ne me lasse pas.

    MAMAC, place Yves Klein, 06300 NICE Tél 04 97 13 42 01. Entrée libre tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi et jours fériés.

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    PARIS EXPOS

    Quelques expos vues pendant ma semaine parisienne de la mi-juin. Certaines volontairement visitées, d'autres rencontrées au hasard de balades, des toutes simples aux plus sophistiquées.

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    Un soir d'orage tropical sur la capitale, je rentre dans le métro à Chatelet-les halles et, dans ce dédale de couloirs, je finis sur une place envahie de pianos...  qui se font customisés par des artistes tandis que certains interprétent un morceau... sous l'oeil curieux des passants. C'était l'idée de "Play me, I'm yours", mettre la musique et l'art au coeur de la ville avec 60 plasticiens pour 60 pianos dans 60 emplacements parisiens : streetpianosparis.com

    musee du quai branly paris

    Au Musée du quai Branly, j'ai marché sur une rivière... L'installation de Charles SANDISON projette un fleuve de mots en mouvement sur des rythmes et des condensations variables le long de la rampe d'accès aux expositions Afrique, Amérique du Sud, Asie.  "...  16597 noms de tous les peuples et lieux géographiques présents dans les collections du musée accompagnent ainsi le flux des visiteurs. La richesse des cultures s’écoule comme les mots dans le temps et l’espace, comme l’eau. On peut ainsi observer la diversité humaine en contemplant les canaux et les canyons inscrits à sa surface, gravés par le flot du langage...".

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    C'était les derniers jours pour visiter "Cheveux chéris" ou "l’idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté mais aussi objet de perte, symbole du temps qui passe, de la maladie et de la mort. Supports de mémoire, reliques, talismans, les cheveux conservent pour beaucoup l’aura et l’énergie de leur propriétaire..."  Notamment ces  fascinantes et horribles "têtes réduites" ou cette tête de momie recouverte de feuille d'or. Malgré tous les trésors d'arts premiers présentés par ce musée, c'est vraiment cette partie de cette expo qui m'a le plus impressionnée.

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    Ils sont vraiment en manque de verdure, ces parisiens ! Sur l'esplanade devant la mairie, une exposition pour expliquer les "jardins partagés" qui existent dans plusieurs quartiers (lire ICI)...  Et s'il n'y a pas assez de place au sol, pourquoi pas les créer sur les toitures-terrasses !  

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    Du côté de Montparnasse, une amie m'emmène à la célèbre brasserie LA COUPOLE, lieu mythique où se sont croisés Derain, Léger, Soutine, Man Ray, Brassai, Kisling, Picasso, Aragon, Chagall... devenu le Lieu où l'on se rencontre... Jusqu'au 30 septembre 2013, le graffiti y est mis à l'honneur par 8 signatures pour 8 univers différents : www.lacoupole-graffiti.com

    Ingrid Theodore peintures

    Du côté de Villeneuve-la-garenne, je découvre l'atelier d'Ingrid THEODORE  Elle travaille ses dernières oeuvres inspirées par l'univers de la musique, ambiances saisies lors de concerts. Ses toiles vibrent... Ingrid est exposée à la galerie ARTITUDE dans le XVème. Du 2 au 7 septembre 2013, elle sera présente à la gallery Montserrat de New York.

    collective folie, tadaschi kadamashi, parc de la villette

    La journée du samedi 22 juin fut consacrée à la GEODE, prouesse technologique et artistique d’Adrien Fainsilber, et à la Cité des sciences. Dans le parc voisin, un drôle d'échafaudage trône sur la pelouse... C'est la "Collective Folie" imaginée par Tadashi KAWAMATA, dialogue entre art et architecture, la tour s'érige autour d'un partage d'idées et d'efforts communs pour assembler les pièces de bois. Depuis avril et jusqu'au 25 août, chaque week end, le public est invité à participer à la construction qui ne s'achèvera pas...

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    A la Cité des Sciences, parmi toutes les thématiques proposées (économie, habitat, design, Léonard de Vinci), j'ai retenu celle sur les textiles du futur "Futurotextiles", un voyage artistique, ludique et poétique à travers le thème de l'ultra légèreté. Trés trés étonnantes créations comme la robe dépolluante aux propriétés photocatalytiques d'Helen Storey ou l'étrange combinaison-suaire de Jae Rhim Lee brodé de fils imprégnés de champignons aidant la décomposition du corps après sa mort, comme alternative à l’enterrement ou l’incinération... ou encore la "robe nuage" de Jum Nakao, conçu en tissu "cousin d'air"... sans oublier le pull Sensoree imaginé par Kristin Neidlinger, dont le col détecte les émotions et les traduit en variations de couleurs. On est en pleine science-fiction...!

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    Je terminerai par mon coup de coeur pour "Haute Couture" à la mairie de Paris. L'expo où l'on ne peut pas photographier mais où je suis restée scotchée devant la scénographie de l'exposition pour présenter les pièces uniques de ces couturiers-artistes. Des premiers dessins aux choix des matières, tout y est décrit avec passion. J'y ai découvert l'étonnant dialogue entre certains modèles, comme cette robe du soir de Gustav Beer en mousseline satin brodé de paillettes, perles et cristaux, créée en 1912, qui répondait à une création Givenchy de 2012, en tulle, frangée de chaines métalliques et brodée de fils métalliques.