Un peu étonnant de fêter l'anniversaire d'un jardin public mais, à Nice, la Promenade du Paillon est une telle réussite qu'elle le mérite bien ! Et comme la municipalité et son maire sont les rois de la communication, autant le faire savoir...
Sous le plein soleil de notre été indien, la grosse bougie verte installée sur le miroir d'eau a été prise d'assaut toute la journée de samedi pour les photos souvenirs...
Parmi les animations proposées pour cette fête, en milieu d'après midi, les ballets de danse contemporaine de la Cie "Corps & Graphic", dynamique évolution sous les jets d'eau.
18h30 On souffle "virtuellement" la bougie et Christian ESTROSI se félicite, par un discours toujours aussi émouvant pour les Niçois pure souche, d'avoir fait se rejoindre les deux rives du Paillon.
A la nuit tombée, le spectacle de la Cie "Deux ex machina" a enchanté le public avec ses deux acrobates accrochées à des bulles géantes survolant la foule.
Même en ayant vu une prestation similaire aux Déantibulations 2011 à Antibes, on ne pouvait qu'être conquis à nouveau par la grâce des artistes.
Par les jeux de lumières aussi, projections d'ombres sur les murs des bâtiments voisins, illuminations des fontaines... Le miroir d'eau est toujours un cadre exceptionnel pour les photographes amateurs ou professionnels.
Ah oui j'oubliais ! au programme de la fête, il y avait aussi des vols statiques en montgolfière...pour la cinquantaine d'heureux tirés au sort durant le week end (quand les conditions météo ne la plaquaient pas au sol)... Elle aurait au moins pu être rouge et noire au lieu de ce jaune "sale" que même une saturation artificielle des couleurs du cliché a du mal à intensifier...
Enfin, la Prom' du Paillon s'étend sur 12 hectares depuis le Théâtre de Nice jusqu'à rejoindre l'autre Prom' sur laquelle trône, depuis début octobre, une nouvelle sculpture : "Œuvre de SAB inspirée de la Chaise bleue de la Promenade des Anglais", acquise par la Ville de Nice. Rien à voir avec l'anniversaire de l'ex coulée verte... mais, comme je n'écrirais pas une note entière sur une histoire de chaise, il fallait bien la caser quelque part...