Après cette avalanche d'horreurs qui nous est encore tombée dessus, il fallait prendre de la hauteur. Pour calmer l'angoisse, ne pas céder à la haine, et trouver quelque chose de fort, de solide...
Marcher, sous un soleil chaud pour ce dimanche de novembre, un peu s'épuiser pour moins penser... Partager des souvenirs d'autres randonnées pour faciliter la montée, parmi les pierres et les feuilles mortes.
Enfin le retrouver près de sa clairière, toujours aussi puissant, aussi impressionnant, son feuillage à peine jaunissant.
Le "gros chêne" du Baou de La Gaude ! Vieux de 400 ou 600 ans...relire ICI. Du haut de sa montagne, combien a-t-il vu de folies humaines ? Mettre la main sur son tronc rugueux pour puiser sa force ! La force de redescendre vers nos villes où le simple fait de s'attabler à une terrasse de café devient un acte symbolique, où les appels à la revanche font autant peur que les risques de nouveaux attentats...
Commentaires
Mais...c'est superbe! Je suis sincère (presque jaloux).
Braaaaavo!