En 2009, j'avais fait une page sur le DEFIFOTO, cet "anti-concours" auquel participaient chaque semaine quelques photographes, amateurs ou pas, de la région (à relire ICI). Depuis le concept s'est étoffé, d'hebdomadaire, il est devenu mensuel, avec un blog unique où tous les participants ont leurs accés personnels pour poster leurs photos.
Le principe reste inchangé, c'est toujours l'idée d'échanger, sans challenge, sans pression, juste pour le plaisir de voir confronter son interprétation du thème à celle des autres.
10 thèmes au maximum sont mis au vote en début de mois pour choisir celui du mois suivant. Ensuite on a environ 3 semaines pour faire sa ou ses photos. Le premier jour du mois, chaque participant publie une seule photo. Et on repart pour un tour.
Ils sont maintenant près de 180 "Défifauteurs et défifauteuses" à se lancer des défis photos sans rien d'autre à gagner que le plaisir de partager en toute convivialité leur passion pour la photographie. Et cette passion passe les frontières puisque certains membres sont au Canada.
Entre temps, sachez que d'ici le 1er février, il faudra plancher sur "temps pourri". Alors si ça vous inspire, n'hésitez pas à contacter le webmaster (lire la rubrique "introduction" et cliquer sur le mail automatique) pour rentrer dans la ronde. http://defifoto.blogspot.com/
Je complète cette note par l'avis du photographe cagnois, Louis-Paul FALLOT en réponse à quelques questions sur le Defifoto, ancienne et nouvelle formule.
Est-ce toujours aussi convivial qu'avec l'ancienne formule à la semaine ?
LP.F : Au début, pour reprendre les mots de Barbara qui initia le Défifoto sur son propre blogue, il s’agissait d’une « association de bienfaiteurs qui se mobilise tous les lundis autour d'un sujet qu'un non participant proposera ici même le mardi, en répondant à la question : quel sujet cette semaine ?" Dans l’idée –partager- cela n’a pas changé et c’est pour cela que j’ai poursuivi l’aventure.
Oui, mais la forme et les règles sont bien différentes maintenant non ?
LP.F. : Je pense que le succès du Défifoto devenait difficile à gérer et l’idée d’un site dédié fût la bonne solution. Restait à trouver une personne d’accord pour s’en occuper et lui donner un «2ème souffle ». Ce qu’ont parfaitement réussi Eric et Mathieu, son ami canadien qui l’aide.
Par exemple, le bandeau du blogue qui se met en phase avec le thème du mois est une très belle réussite esthétique.
C’est vraiment un blog photo, rien que photo ?
LP.F. : Oui, la tentation de mettre du texte a été gentiment stoppée par Eric, il y a les commentaires pour cela ! De même, chacun est invité à respecter certaines règles qui profitent à toutes et à tous : mettre en tag le titre de son image, son nom et « photographie » ; respecter la date du 1er du mois pour publier. Mais pas de sanction ici, ce sont plutôt des règles de bon sens.
Tu es donc de l’aventure depuis le début. Reste-il d’autres «pionniers» de la première version ? Et les nouveaux… ?
LP. F. : Oui, mais (sourire), je ne vais pas tous les citer, j’aurais peur d’en oublier. Et puis, le blogue tente de nouveaux internautes qui viennent régulièrement voir les photos et, un jour, se lancent. Il faut dire que la philosophie originale est restée la même, pas de sélection préalable, pas d’obligation de publier…Bref, une grande liberté.
Que t’apporte le Défifoto ?
LP. F. : En premier le partage, je l’ai déjà dis. Ensuite c’est un travail qui permet à chacun de progresser, de travailler sur des thèmes que l’on n’irait pas choisir pour soi, pour son site. Enfin, c’est une vision large et démocratique de la photographie qui n’est pas sans me rappeler ce qui se fait en expo « papier » à Menton. (PhotoMenton).
Y a-t-il des liens avec les autres blogues ?
LP. F. : Pour ceux qui n’ont pas de blogues, c’est une opportunité de partage et de publier ses photos avec un certain degré d’exigence puisqu’il ne faut en publier qu’une sur le thème choisi par sondage. D’autres défifoteurs ont leur(s) propre(s) blogue(s), ce qui leur permet de montrer leurs autres clichés. Et puis, entre deux défis, on peut se visiter les uns et les autres, il se crée des affinités. On parle de réseaux sociaux, cerains twittent, nous on clique ! Sur le déclencheur, puis sur « publier » et autant de fois que l’on veut sur les liens…