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En passant à côté de la place De Gaulle à Antibes, ce dimanche après midi, j'y ai vu du monde, alors je me suis arrêtée... Et voilà, je suis tombée presque par hasard sur le Festival des arts de rue organisé pour la 7ème année par l'association Culture Loisirs Antibes. Je voulais juste m'arrêter quelques minutes pour écouter des musiciens, j'y ai finalement passé plusieurs heures, entrainée par la foule de spectacles en spectacles, de place en cours d'école et parvis d'église.
« L'installation "Marée blanche" pourrait être vue comme une antidote à la pollution ambiante, imaginant qu'une marée blanche pourrait effacer en plusieurs coulures de baume réparateur toutes traces de marées noires...Mais l'aspect coloré et faussement naïf ne doit pas faire oublier le potentiel tragique que peut révéler l'enfance et ses micro-drames relatifs au monde des jouets. »
Le Module est également équipé pour présenter des videos sur grand écran. L'artiste en a réalisé une à l'intérieur de Cap 3000, mettant en scène notre manie d'acheter tout et n'importe quoi. Edifiante et drôle !
Pour faire vivre cet espace de diffusion artistique, sont envisagées des soirées slam, des rencontres à thèmes.
Contact : http://www.le-module.fr/
A quelques pas de là...
A l'intérieur du centre commercial, une autre innovation de CAP3000, "le voyage des sens" propose une fois par mois, des rencontres inédites pour partir à la découverte d'univers artistiques uniques. Vos cinq sens seront sollicités tour à tour par des professionnels doués de talents particuliers. Danse, gastronomie, musique, magie... Vous en verrez de toutes les couleurs ! Ce samedi après midi, peinture, chant lyrique et danse contemporaine étaient au rendez-vous.
Une jeune maman et son bébé ont posé. Du côté de la toile, cela avait un petit air de "vierge à l'enfant"...
Pour connaître les prochains rendez-vous du "voyage des sens", connectez-vous et inscrivez-vous :
Le mois dernier, le hall de Cap 3000 à St Laurent du var en a accueilli une. Deux autres sont en préparation sur Nice pour mai et juin prochain. Un site http://flashmob.info/ répertorie la plupart des événements en France, et même dans le monde.
Encore plus sûr, Facebook est le point de rencontre des participants, le lieu d'échange pour ce type de manifestation : instructions pour le lieu de l'événement, videos des chorégraphies, etc... Allez y faire un tour.
Elle est très ancienne cette tradition méditerranéenne de fêter le retour du printemps avec des fleurs.
Chaque année, le Haut de Cagnes essaye de maintenir cette tradition. La commune offre les oeillets, le grillage, le polystyrène et les commerçants et habitants qui souhaitent participer créent leur Mai.
C'est aussi l'occasion d'une ballade dans les ruelles médiévales.
Le retour des repas en plein air, mais hier la pluie a un peu gâché la fête.
Même le chien fleuri était dépité...
Certains en profitent pour faire passer des messages... dites le avec des fleurs... que le Chat Rafi fait de la résistance !
Sur le site de MICHELLE de Haumont, http://michellehautmont.e-monsite.com/ on trouve de belles histoires, de la bonne humeur, des légendes et des recettes originales de ses pays d’origine : la Pologne et l’Angleterre, ses poèmes et bien d’autres choses pleines d’optimisme. Comme je l’ai déjà indiqué en début d’année, Michelle m’a autorisée à faire connaître son site et à copier les textes qui me plaisaient. Pour ce mois de Mai, mois de la Rose, j’ai choisi celui-ci plein de poésie :
Légende du scarabée noir devenu la fée du jardin ou comment est né la rose grimpante !
Il était une fois un jardin magnifique. Des centaines de roses y fleurissaient. Leur parfum était suave et leur éclat tel que celui qui les voyait gardait pour toujours le reflet de leur beauté dans ses yeux.
Un jour de pluie, quand les nuages semblaient tous s'abattre sur la terre, un pauvre petit scarabée noir errait sur un sentier de ce jardin, en quête de quelque abri.
En face de lui grandissait un rosier couvert de superbes roses rouges ; leurs pétales semblaient de velours, et les gouttes de pluie y scintillaient comme des diamants.
Le petit scarabée se dit : « C’est là que je vais me cacher ».
Mais le rosier était haut, et le scarabée ne savait presque pas voler. Aussi était-il un peu ridicule quand, péniblement, il s'éleva en l'air. Enfin il se trouva installé et, très content, se mit à l'aise sous les pétales d'une merveilleuse rose.
- Oh ! s'écria celle-ci, en frissonnant de dégoût à la vue du scarabée. Ne t'assieds pas sur moi, vilaine bête, tu pourrais salir ma belle robe !
Le scarabée effrayé s'envola.
Tout près s'élevait un autre rosier très fier et important. Ses fleurs étaient rose-saumon et leur parfum enivrant. Le scarabée se posa sous la plus grande feuille de la plus belle rose, en se faisant aussi petit que possible pour passer inaperçu. Mais hélas ! bientôt la rose le vit.
- Pouah ! dit-elle, a-t-on jamais vu pareille horreur ? Quelle vilaine robe noire ! Va-t-en, je ne peux supporter de voir des choses laides et je ne te permettrai pas de t'asseoir sous mes belles feuilles.
Le petit scarabée, triste et fatigué, se remit en route.
De l'autre côté du sentier, il y avait un rosier fort élégant, portant des roses jaunes aux tiges longues et élancées. C'est là que le scarabée se réfugia, aspirant au repos. Mais tout à coup les roses alentour éclatèrent de rire.
- Regardez-le, non, mais regardez-le, disaient-elles, comme il a l'air stupide et morose ! quelle honte d'avoir un animal aussi dégoûtant dans notre jardin !
Et elles continuèrent à dire toutes sortes de choses déplaisantes à l'égard du petit scarabée. Le cœur gros, il se laissa choir sans énergie sur la terre.
Quand il regarda autour de lui, il se trouva assis sous un tout petit rosier, qui ne portait qu'une seule petite fleur minuscule et presque pas de feuillage. Le scarabée ne bougeait pas, s'attendant à être renvoyé par de cruelles paroles. Rien de pareil cependant n'arriva. Mais tout à coup il entendit des sanglots déchirants. Levant la tête, il vit la petite rose en larmes.
- Pourquoi pleures-tu, petite rose ? demanda-t-il.
Celle-ci ne s'était pas aperçue de son arrivée, et elle le regarda, très étonnée et un peu effrayée aussi.
- Les autres roses autour de moi sont splendides et magnifiques, et elles se moquent de moi et me taquinent. Cependant, ce n'est pas de ma faute si je ne suis pas aussi belle qu'elles.
- Hum ! murmura le scarabée, et il ne dit plus rien.
- Mais, tu es tout trempé, mon pauvre, s'écria tout à coup la petite rose en remarquant à travers ses larmes l'air piteux du scarabée. Tu vas prendre froid ainsi. Viens plus près de moi pour que je te couvre de mes feuilles !
Ainsi le scarabée trouva un abri, protégé par la toute petite rose.
- Ecoute, proféra-t-il après quelques temps, tu es une gentille rose et tu as été bonne pour moi, alors que tes belles compagnes m'ont chassé avec mépris. Voilà pourquoi, désormais, tu seras plus grande qu'elles et même plus jolie.
La petite rose, incrédule, regardait le scarabée qui disait des choses qui jamais ne seraient.
- Je suis la fée de ce jardin, continua-t-il. Personne ne connaît mon véritable visage, et personne jamais ne le verra. Mais, ce soir, je viendrai te toucher avec ma baguette magique, et tu ne pleureras plus.
La nuit, quand toutes les roses étaient profondément endormies, la fée arriva dans son carrosse de toile d'araignée attelé de douze phalènes (ce sont des espèces de papillons de nuit) scintillantes. Sur ses beaux cheveux dorés brillait un diadème de gouttes de rosée, et sa robe était de la couleur des rayons de la lune.
Elle s'avança vers la petite rose, l'embrassa, la toucha doucement de sa baguette, et puis elle disparut avec son équipage de rêve.
Le lendemain, quand le jardin se réveilla, la petite rose se trouva être aussi haute que le mur gris contre lequel elle croissait. Des centaines de petites fleurs pareilles à elle-même étaient suspendues à ses branches garnies de jolies feuilles vertes. Et toutes elles bavardaient et riaient gaiement.
La petite rose était si radieuse de tant de bonheur qu'elle en rougissait. Cela lui donna la couleur la plus ravissante qu'on puisse imaginer.
Toutes les fières roses alentour regardaient en l'air avec de grands yeux étonnés et jaloux.