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Coups de Coeur - Page 6

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    COUP DE COEUR, CLIN D'OEIL ou BEMOL...

    Du gros coup de coeur au petit clin d'oeil en passant par un bémol accentué, quelques spectacles vus durant l'été 2012.
     Les nuits du sud, Vence, Catherine Ringer, Ben, ring villa arson, festival les arts de la rue cagnes

    Incontournables Nuits du Sud au programme toujours de bonne qualité. La soirée du 3 août fût particulièrement réussie, entre le folk des jumelles marseillaises du groupe ISAYA, les rythmes du trompettiste sud-africain Hugh MASEKELA et ses leçons de morale entre deux morceaux, et puis  surtout...

    Les nuits du sud, Vence, Catherine Ringer, Ben, ring villa arson, festival les arts de la rue cagnesCatherine RINGER ! Bien évidemment je suis de la génération des Rita Mitsouko et rien que d'entendre à nouveau en live "Andy" ou "C'est comme ça" ou "Les histoires d'A...", c'était déjà magique. Elle n'a rien perdu de sa voix particulière, de son interpréation châleureuse et tient une forme d'enfer, tout en présentant un nouveau répertoire. Alors, normal qu'elle plaise à toutes les générations ! Devant moi, des gamines d'une vingtaine d'années étaient déchainées et connaissaient toutes les paroles par coeur. Il n'y avait que Catherine RINGER pour s'étonner que le public ne veuille plus la laisser partir à la fin du concert ! Par contre, à ma grande stupéfaction, comment certains spectateurs ont-ils fait pour rester assis et ne pas danser ! Pour ma part, c'était impossible, gros coup de coeur !   

    Ben, le ring, Villa Arson Nice

    Petit clin d'oeil à BEN, qui, à la Villa ARSON, expose dans le cadre des 50 ans de FLUXUS et propose au public des soirées de performances sur un ring. "Le ring est identique à celui que l'artiste avait installé à Cologne lors de l'exposition Happenings and Fluxus organisée en 1970 par Harald Szeemann. Les documents sur les murs concernent la mémoire d'une grande partie de ses performances ou de celles qu'il a organisées sur la Côte d'Azur, tandis que les objets sont des artefacts d'idées qu'il inventorie au fil du temps, partitions possibles pour de futures actions intimes ou publiques. Enfin, l'artiste a souhaité inscrire sur un des murs de la galerie carrée un texte sur sa définition de la performance."   

    Ben, le ring, Villa Arson Nice
    Une performance c'est une action, une idée, quelque chose à exprimer en peu de temps. Comme à son habitude, BEN donne leur chance à de jeunes artistes. Deux heures d'interventions découpées en tranches de 3,33 minutes par prestation, sous le chrono du Maître. On aime ou on n'aime pas, on comprend ou on ne comprend pas, l'essentiel étant peut-être de garder l'esprit et les yeux ouverts... 

    arts de la rue, haut de cagnes
    Côté festival arts de la rue, cet été, rien de vraiment exceptionnel. Au Haut de Cagnes, c'était la troisième édition et, malgré l'avalanche de percussions, le rythme s'essoufle. Les spectacles sont "bon enfant" comme celui de cette sympathique comédienne suisse et son "Cendrillon mène le bal" qu'elle fait interpréter par 4 personnes réquisitionnées dans le public. Inter-actif mais sans plus...

    arts de la rue, haut de cagnes

    Encore mieux, on prend les mêmes, ou à peu près, et on recommence ! La compagnie K était de retour pour un spectacle pyro-technique, vu, revu, qui a largement enfumé le public et les alentours de la place Wery. Mais du moment que les touristes sont contents....

    Théâtre de Lumière, Isabelle Servol, Cabaret Lautrec

    Je terminerai par une note positive. Le dernier spectacle créé par le THEATRE DE LUMIERE, "Cabaret Lautrec", est une réussite. Rien d'étonnant puisqu'il a été écrit et mis en scène par Isabelle SERVOL. Un feu d'artifice de couleurs, de musiques, d'humour, de chansons aux textes enlevés, fin XIXème-début XXème siècle, pour raconter la vie du peintre Toulouse Lautrec dans le Montmartre de l'époque. De jolies voix aussi ! les comédiens s'amusent et le public jubile. En espérant revoir cette comédie musicale dans les mois à venir, car, pour les Estivales, il n'y a eu que trois représentations mais qui ont fait le plein !

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    UNE BALADE VERT FLUO

    Pour se rafraîchir sans aller bien loin, souvenirs d'une balade d'il y a deux ans.... A cause de la chaleur des derniers jours d'août, la randonnée entreprise avec des amis, ce dimanche là, était résolument orientée vers la fraîcheur, la verdure... le dépaysement.

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    Et nous voilà parties dans la forêt vierge....

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    La marche est pourtant facile malgré les passages étroits...

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    et les ponts suspendus...

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    La rivière toute proche nous rafraichit de ses cascades...

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    Nous marchons en faisant attention aux racines volumineuses des arbres.

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    Une pause au bord de l'eau...

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    nous fait admirer un petit insecte.

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    Le ciel qui se refléte dans l'eau joue les impressionnistes.

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    Du vert, du vert, encore du vert...

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    Nous respirons le calme et la beauté à pleins poumons.

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    Le vert éclate de partout !

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    au bord de l'eau, sous ces arbres centenaires...

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    Tiens, mais c'est un sentier bien pavé... que l'on voit à gauche.

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    Mais n'étions-nous pas en pleine nature, loin de la civilisation...?

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    Et oui, à seulement 10mn des plages bondées d'Antibes et Nice, dans le parc départemental de la Brague (nom de la rivière), nous avons fait une bien jolie balade entre Biot et Valbonne !

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    A LA RECHERCHE DU BLEU IKB

    Samedi 9 juin 2012, l'hommage cagnois à la mémoire d'Yves KLEIN se voulait festif et ce fût le cas par ce bel après midi ensoleillé, avec un ciel bleu azur au-dessus du Haut de Cagnes.

     Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'Oeil

    Au programme, les ateliers de jeux pour les enfants, d'autres plus artistiques pour petits et grands, la visite du Château-Musée en entrée libre avec l'exposition des travaux des écoliers du Haut de Cagnes sur le thème du travail de Klein, une exposition à l'atelier-galerie de Jacqueline Matteoda, la création d'une oeuvre live par l'association L'Art pour L'Art, l'inauguration de la plaque commémorative et le lâcher de ballons. 

    Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'Oeil

    Même si les participants étaient moins nombreux que ce que l'on aurait pu espérer (problème de communication inexistante ou tardive), beaucoup avaient respecté le dress code : être vêtu de bleu, d'un ton le plus proche possible du bleu IKB (International Klein Blue). Certains avaient poussé le raffinement jusqu'aux chaussures ou au bout des ongles. Une restauratrice avait même décoré sa terrasse d'oeuvres bleues.

    Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'Oeil

    Le photographe Gabriel Fabre proposait des anthropométries originales. Il appliquait un peu de peinture bleue sur la partie de la peau qu'on avait choisi. A l'aide d'un microscope relié à l'ordinateur, il révélait ainsi le graphisme obtenu dans l'infiniment petit. Chacun y voyait quelque chose de différent, un paysage, une forme, une peinture abstraite... et choisissait la partie qu'il souhaitait garder. "L'oeuvre personnelle et intime" était alors imprimée sur une page A4 et, comme dans les anthropométries de KLEIN, c'est le corps qui avait fait le tableau. Sympa !

    Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'OeilA côté, les enfants ont découvert "la beauté du bleu dans l'éponge", ont réalisé des mini monochromes ou lancé un gros dé bleu pour avancer dans les cases du jeu imaginé "autour d'Yves Klein".

    Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'Oeil

    Sur la place Grimaldi, les membres de l'association L'Art pour l'Art ont réalisé une oeuvre commune où il était question d'une petite guêpe qui se trouvait si bien dans le bleu du ciel...

    Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'Oeil

    Dans sa galerie-atelier, la plasticienne Jacqueline Matteoda avait concocté, avec quelques amis artistes, un Klin d'Oeil sous forme d'oeuvres bleues IKB. Tableaux, photos, sculptures de Mery Vial, Gabriel Fabre, Harriet Macaree, Jean-Raymond Meunier, Harriet Van Egten et de la maîtresse des lieux.

    Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'Oeil

    A 17h, le sénateur-maire de Cagnes, Louis Négre, dévoilait la plaque apposée sur la maison de la Goulette où l'artiste vécut de 1936 à 1943. Le peintre et critique d'art, Michel Gaudet, rappelait avec émotion les moments passés avec son ami d'enfance, comme une mémorable course de cafards... ou les anecdotes sur la réalisation de certaines oeuvres, telle la douche passée par la fenêtre d'une maison du Haut de Cagnes pour arroser la toile qu'Yves Klein tenait en bas dans la rue...

    Yves Klein, Haut de Cagnes, hommage à Yves Klein, Klein d'Oeil, Klin d'Oeil

    Enfin, ce fût le moment tant attendu durant l'après midi par les petits, les grands et les photographes, le lâcher de ballons bleus, en rappel du célèbre lâcher de 1001 ballons que KLEIN avait réalisé en 1957 pour l'avénement de l'Epoque Bleue". Celui-ci fût nettement plus modeste mais, dans le ciel cagnois, au dessus du château, ils ont formé, pendant quelques minutes, une nouvelle sculpture aérostatique...

    En cette année 2012, 50ème anniversaire de la disparition d'Yves Klein, d'autres commémorations devraient avoir lieu dans d'autres villes en France. Cagnes sur mer a été la première à lui rendre un hommage plutôt "intime" mais sympathique.

    http://www.francetv.fr/culturebox/le-mamac-commemore-yves-klein-50-ans-apres-sa-disparition-100641

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    FRESQUE DU VAL FLEURI : DERNIERE LIGNE DROITE

    Si vous passez, ces jours-ci, par l'avenue du Val Fleuri à Cagnes sur mer, vous serez peut être curieux de savoir ce qui se prépare derrière la grande palissade blanche dressée le long du mur de la mairie-annexe. Il y a bien quelques maisons et un château sur fond de ciel bleu qui dépassent...

    fresque val fleuri, fresque en mosaïque, créons ensemble, Edith Galliot, fresque monumentale

    En effet, porté depuis plus de 3 ans par l'association CREONS ENSEMBLE et sa présidente Edith Galliot, le projet de fresque monumentale en mosaïque vient d'arriver dans sa dernière ligne droite en ce début de mois de juin.

    fresque val fleuri, fresque en mosaïque, créons ensemble, Edith Galliot, fresque monumentale

    Les panneaux de mosaïque, réalisés par les bénévoles de l'association, des habitants du quartier, des enfants des écoles primaires Giono et Val Fleuri, viennent d'être fixés sur le mur de la mairie-annexe du Val Fleuri à Cagnes sur mer. Environ 3 semaines de travail seront encore nécessaires pour terminer les raccords et les joints qui peaufineront l'ensemble de ce dessin de 25 m2.

    fresque val fleuri,fresque en mosaïque,créons ensemble,edith galliot,fresque monumentale

    Pour la découvrir en entier, il vous faudra ensuite patienter jusqu'en septembre... car la fresque terminée va être dissimulée tout l'été aux yeux du public pour être enfin dévoilée lors d'une cérémonie d'inauguration officielle.

    fresque val fleuri,fresque en mosaïque,créons ensemble,edith galliot,fresque monumentale

    Alors, cette fin de semaine, j'ai profité pour aller y donner un coup d'oeil et revoir le tout petit bout de pelouse que j'avais collé il y a deux ans déjà... L'occasion d'un flash back sur cette fresque collective dont le dessin volontairement naïf parle du "vivre ensemble" et sur ce travail en commun où l'essentiel était de participer : relire ICI et ICI. D'ailleurs, dans ces notes de 2010, je parlais d'une surface de 15 m2 et d'une inauguration en 2011... depuis elle a bien grandi et elle grandira peut-être à nouveau dans l'avenir car il y a encore de la place sur le mur de  la mairie-annexe...

    fresque val fleuri,fresque en mosaïque,créons ensemble,edith galliot,fresque monumentale

    Quant à la plasticienne Edith GALLIOT, elle est sans doute heureuse d'arriver enfin au bout de cette aventure et peut être fière du résultat. Par le biais de l'association CREONS ENSEMBLE qu'elle avait monté en 2008 avec déjà cette idée d'oeuvre commune, mais aussi grâce à sa persévérance et ses qualités artistiques, elle a réussi à trouver les aides publiques, motiver les bénévoles, les gens du quartier, animer des centaines et des centaines d'heures d'atelier, non seulement avec les enfants des écoles mais surtout avec toutes les bonnes volontés qui sont venues donner un coup de main, pendant quelques heures ou de longs mois.

    Alors, le jour de l'inauguration, la Ville de Cagnes sur mer et le quartier du Val Fleuri pourront lui dire un grand MERCI.

    Contact Edith GALLIOT, association CREONS ENSEMBLE tél 06 68 68 26 95, également sur FACEBOOK.

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    LE HAUT DE CAGNES EN BLEU KLEIN

    Le 6 juin 1952 disparait Yves KLEIN. Parce que l'artiste a longtemps vécu à Cagnes sur mer, et notamment au Haut de Cagnes, le 50ème anniversaire de sa mort sera donc l'occasion d'une commémoration particulière, samedi 9 juin 2012 sur la place du château.

    Yves Klein, Haut de Cagnes

    La Ville de Cagnes sur mer a invité les commerçants et les artistes à participer à ce moment-souvenir, plutôt destiné aux enfants. En effet, le plasticien photographe, Gabriel Fabre animera, de 15h à 17h, un atelier de mini-antropométries "antropo-Moi" en référence aux célèbres anthropométries de Klein tandis que la Médiathèque se joindra à la Ludothèque et au service pédagogique du Château-Musée pour un atelier commun "autour de Klein", de 14h à 16h. Dans son atelier-galerie de la place Grimaldi, la plasticienne Jacqueline Matteoda proposera, de 10h à 19h, de partir à la recherche du fameux Bleu IKB dans un "Klin d'Oeil", avec la participation de Mery Vial, Hariett Macaree, Jean-Raymond Meunier, Hariett Van Egten et Gabriel Fabre. Une exposition d'oeuvres enfantines est également programmée, en principe...

    En principe, car, à 6 jours de la manifestation, je n'ai malheureusement pas trouvé de "programme officiel" ou de communication sur l'événement. Ni sur Nice-Matin (mis à part pour les ateliers de la Médiathèque), ni sur les sites de la Ville de Cagnes ou celui de l'office de tourisme !  Alors je suis allée "à la pêche" à l'info sur le Web... Trés étonnament, j'ai atterri sur le site "Rencontres en toutes lettres" où l'événement était annoncé par Yves GAY, un passionné d'écriture, de littérature et d'art :
    http://www.rencontresentouteslettres.fr/le-reve-et-le-voyage-autour-du-bleu/

    D'après ce dernier, serait également prévu, vers 17h, l'inauguration d'une plaque commémorative sur la maison de la Goulette où Yves Klein a eu un atelier dans les années 1950. A cette occasion, Frédéric Altmann devrait retracer l'oeuvre de l'artiste grâce à des textes du critique d'art, Michel Gaudet, tandis qu'Yves Gay lirait sa lettre à Klein qu'il a composée en "mots bleus". La manifestation devrait se clôturer par un imposant lâcher de ballons bleus qui créeront, dans le ciel cagnois, une méga sculpture aérostatique.

    Espérons que ce soit bien ça... et montons au Haut de Cagnes, samedi 9 juin après midi, pour voir !

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    SETSUKO, Japon un an après

    Un an après le tsunami et la catastrophe de Fukushima, SETSUKO, artiste lyrique et plasticienne d'origine japonaise résidant en Italie, avait donné rendez-vous ce dimanche 11 mars 2012 sur la promenade des anglais, pour une commémoration participative.
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    A 15h15, heure européenne de l'événement, tout de blanc vêtue, plasmodiant ses vocalises tout en douceur, elle est allée à la rencontre des passants étonnés...

    P1000685.JPGDistribuant à ceux qui l'acceptaient, pansements en mémoire de tant de blessures subies, masques respiratoires en mémoire de tant de corps meurtris... P1000690.JPGPuis, après avoir découpé des bandes de tissus dans un grand drap, SETSUKO a demandé aux participants de les nouer ensemble pour faire un grand cercle, symbole de cette solidarité qui s'est mise en place dans le monde entier après la catastrophe.

    P1000691.JPGToujours unis par cette chaîne blanche, ils se sont dirigés vers la mer... si calme, si belle en ce dimanche ensoleillé... pour se souvenir de la force de la Nature. 

    P1000693.JPGQuelques esprits mal tournés ont cru y voir la célébration d'une mystérieuse secte, d'autres n'ont pas osé participer par peur du ridicule... Et pourtant...P1000699.JPGtellement éloignée de ces médiocrités, SETSUKO a réussi à nous faire partager un moment de  recueillement en toute simplicité, avec une petite calligraphie finale au-dessus de cette date anniversaire écrite en Braille.   Lisez aussi ce moment d'émotion vu par Louis-Paul FALLOT, cliquez ICI.

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    SINGING ACTION, pour se souvenir du Tsunami

    C'est face à la mer que l'artiste italo-japonaise, SETSUKO, peintre et soprano, a choisi de rendre hommage aux victimes du tsunami du 11 mars 2010. Alors, en ce dimanche d'un bien triste anniversaire, sur la plage devant le Négresco à Nice, sa performance sera un moment  pour réfléchir, penser et écouter la nature.

    Setsuko, singing action, Tsunami 11 mars 2011

    Abbiamo dimenticato l'harmonia con la natura, nous avons oublié l'harmonie avec la nature,
    Abbiamo dimenticato il valore della vita, nous avons oublié la valeur de la vie,
    Abbiamo corso in fretta in un altra direzione, nous nous sommes précipités vers une autre direction,
    E giunto il momento di fermarci, respirare e ascoltare. C'est le moment de s'arrêter, de respirer et d'écouter.

    Setsuko, singing action, Tsunami 11 mars 2011

    Pour avoir assisté, en août 2010 au Haut de Cagnes, à la performance de SETSUKO lors de la date anniversaire d'Hiroshima, je peux vous garantir un moment de très forte émotion. A relire ICI

    "Je n’utilise presque exclusivement que des vocalises, sans frontière entre les langages des différents pays du monde, sans différence de l’être, homme et nature. Au moment de notre naissance, nous communiquons par des sons pour montrer notre présence.

    Chaque « Singing Action » est un voyage en moi-même, une prière, de laquelle j’émerge en cherchant à faire don de mes émotions à qui m’écoute".

    http://arte-setsuko.blogspot.com/

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    LES PHEUILLUS DU JARDIN ALBERT 1er

    Le temps du Carnaval, ils sont venus s'installer dans les arbres de ce jardin qui n'avait plus eu, depuis longtemps, d'aussi étranges visiteurs. Certains, audacieux, s'accrochaient au tronc d'un palmier ou s'asseyaient sur les lampadaires, d'autres, plus discrets, mélaient leurs corps de feuilles mortes aux feuilles vertes des orangers...

    Carnaval de Nice, Jardin Albert 1er, Cie Le Phun, Les Pheuillus

    Ils étaient là pour susciter le questionnement, l'étonnement, le rêve... Mais qui sont-ils ?

    Carnaval de Nice, Jardin Albert 1er, Cie Le Phun, Les Pheuillus

    "Les Pheuillus sont des êtres de feuilles mortes.... À peine éclos, ils s’installent dans nos espaces et notre temps. Ils marchent sur l’eau, nichent dans les arbres, dans les bosquets. Ils investissent champs et villes, s’approchant irrésistiblement des humains… Leur présence donne lieu à une vaste chorégraphie statufiée, une relation esthétique et sensible accessible à tous. Troublant reflet de la condition humaine, ils semblent nous veiller, nous accompagner, tels des anges végétaux."

     CARNAVAL 20121.jpg

    Alors, on se surprend à rentrer dans leur jeu, à les chercher dans les allées du jardin, le nez en l'air, le sourire aux lèvres.  Elles semblent tellement vivantes, ces sculptures végétales ! Mais qui a eu cette idée-là ?  "Ils relancent à leur manière le rêve pictural de Bazille, inscrire des personnages dans le paysage, nouer entre elles les formes des corps et les lignes végétales, célébrer des noces sensibles entre l’art et la nature."

    Cette installation d'art plastique a été créée par le collectif LE PHUN, compagnie toulousaine de théâtre et de spectacle de rue. A la fin du Carnaval de Nice, la colonie des pheuillus s'envolera pour une nouvelle migration. Je vous souhaite qu'elle passe par chez vous, pour un moment de fantaisie, humaine et poétique.

     

    http://www.lephun.net/  LE PHUN Compagnie de théâtre et de spectacle de rue, 6 Impasse Marcel Paul Z.I. Pahin 31170 Tournefeuille 05 61 07 02 72 lephun@free.fr

    Pour notre presse locale, ils étaient peut être trop discrets pour créer l'événement, mais lisez l'article d'un grand quotidien du Sud-Ouest sur cette compagnie qui, depuis 1985, propose de nombreux spectacles décalés et créatifs : cliquez ICI ou pour une video ICI

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    15ème FEMIN'ARTE

    15ème rendez-vous pour ce festival de l'humour au féminin créé par le Théâtre de la Marguerite d'Antibes, qui se tiendra du 29 février au 10 mars, au café-théâtre de la scène-sur-mer, à la médiathèque et dans les salles du Fort Carré.

    femin'arte 2012,théâtre de la marguerite

    Pour cause de modification d'espace, le volet "arts plastiques" ne fait plus partie de cette manifestation des arts au féminin mais on y retrouvera une programmation de qualité entre lectures, video, one-woman-show et représentations théâtrales.

    Cette année, compte tenu de la morosité ambiante, les organisatrices axent encore plus cette nouvelle édition sur le rire comme anti-dépresseur puissant et naturel, le rire comme tranquillisant sans effets secondaires, celui qui sucre les larmes, celui qui échappe à la surveillance parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer !

    Un petit aperçu du programme mais allez plutôt voir le détail sur le site : cliquez ICI, et surtout réservez vos places sans tarder, le pass-festival est particulièrement intéressant.

    Du 29 février au 3 mars, 20h30 Café-théâtre de la scène sur mer : "Ma déclaration d'humour" par Emmanuelle Fernandez,

    Mercredi 7 mars, 20h30 Café-théâtre la scène-sur-mer : "L'enlivrée", lecture à plusieurs voix  par le théâtre de la Marguerite,

    Jeudi 8 mars, 20h30 Espaces du Fort Carré : "Le Venin" par Laëtitia Macé, 1ère partie femin'reportage,

    Vendredi 9 mars, 18h Médiathèque Albert Camus : Lecture "La 7ème dépouille" d'Eugénia Fakinou,

    Vendredi 9 mars, 20h30 Espaces du Fort Carré : "Et pendant ce temps là, Simone veille" par Trinidad, H. Serres, V. Sicurani, Bonbon,

    Samedi 10 mars, 20h30 Espaces du Fort Carré : "Le gang des 3" plateau d'artistes avec D. Zana, M. Glorian, S. Reinaldi. 1ère partie femin'photos.

    Renseignements et réservations : 04 93 34 11 21. FEMIN'ARTE Théâtre de la Marguerite

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    ON A BRULE LA LUNE !

    Tout le long du corso des "bouffetaïres" à Vence, le week end dernier, j'ai entendu avec étonnement les enfants demander impatiemment : "quand est-ce qu'on brûle la lune ?" ! Pour préparer cette tradition provençale au coeur du Carnaval, ils avaient pourtant fabriqué avec beaucoup de soin cette énorme lune ronde, jaune et bleue.

    le carnaval des bouffetaïres Vence

    Au retour d'une balade de plus de trois heures dans la ville, cette symbolique "vieille lune" est partie en flammes dans la cheminée du moulin pour permettre l'arrivée de la nouvelle lune, l'appel du printemps et le cycle de la vie qui renaît après l'hiver.

    le carnaval des bouffetaïres Vence

    Mais revenons à la place du grand jardin pour suivre le parcours en images des "Bouffetaïres" qui ont joué du soufflet qui chasse les mauvais esprits...

    le carnaval des bouffetaïres Vence

    Grands et petits ont fait sauter le paillassou... "Dans ce pantin, on met tout ce qu'on a accumulé comme soucis l'année passée puis on le jette le plus loin possible afin de zapper les moments difficiles et de bien commencer la nouvelle année".

    le carnaval des bouffetaïres Vence

    Les batailles de farine ont alterné avec les rondes et les chants, au gré des fifres et des tambourins. Et ça fait du bien de voir des gens qui s'amusent vraiment !

    le carnaval des bouffetaïres Vence

    Tout le long du parcours, quelques haltes pour désaltérer les chanteurs et les danseurs grâce à des particuliers ou à certains commerçants. Et les buffets, copieux, ont été appréciés par tous, y compris le public enfariné... et Mme la Lune toujours de la partie...

    le carnaval des bouffetaïres Vence

    Jusqu'au retour au moulin, siège de l'association vençoise La Brissaudo qui maintient les traditions locales et provençales. Quant aux enfants, ils ont regardé brûler, sans regret, cette "vieille lune" parce qu'ils savent bien que, l'année prochaine, ils fabriqueront à nouveau une lune pour ce corso si convivial et qu'ils joueront à nouveau avec les "bouffetaïres". Et ainsi de suite...

     le carnaval des bouffetaïres Vence

    Un peu d'histoire sur la "Buffatière"

    "...le Carnaval était l'occasion de perpétuer une tradition très particulière : "La danse du soufflet" ou "Buffatière".

    Les exécutants y décrivent de savantes et immuables figures chorégraphiques, chacun étant nanti d'un soufflet de cheminée. A intervalles réguliers, lorsque la musique (saxophone, trompette, accordéon, tambour) attaquait le refrain, chaque danseur s'ingéniait à souffler dans le postérieur de son prédécesseur. Les évolutions de la troupe étaient dirigées par un meneur de revue qui décidait des figures à exécuter à un signal convenu en fonction de la musique et des dimensions de la rue parcourue.

    Cette danse, nous viendrait du Moyen-Age. A cette époque, les hommes (toujours purs !) vêtus de blanc, "arrosaient" de farine les spectateurs, à l'aide de soufflets. Lorsque les évolutions du groupe le conduisaient auprès d'une femme réputée de mœurs légères, une marque noire (à la suie) lui était appliquée sur la figure, en opposition à la teinte blanche des enfarinés environnants.

    L'instrument essentiel de cette occupation est le soufflet. Dans la civilisation chinoise dont il provient, cet instrument servait à chasser les démons, se détournant ainsi de sa vocation actuelle d'attiseur de feu.

    Cette danse, d'ailleurs pratiquée dans de nombreux villages de notre région, dotée d'une version purement lunassienne, fait bien partie intégrante de notre culture.

    Toutes les explications proposées tournent autour du symbole représenté par le soufflet et le déplacement d'air qu'il génère: le souffle c'est l'esprit, le souffle libérateur de l’âme des morts portée en soi par chacun..., le souffle de la vitalité en cette période de Carnaval qui marque la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps, le souffle fertilisateur (le soufflet symbolisant le sexe masculin)...

    Dans la Collégiale Notre-Dame de Villefranche de Rouergue, un bas-relief sur l'une des stalles du XVème siècle (chef d'œuvre d'André Sulpice, sculpteur marvejolais), représente une scène de danse du soufflet, attestant ainsi l’ancienneté de cette coutume..."

    Source : http://www.lunas.org/folklore_traditions_populaires/carnaval/carnaval_soufflet1.htm

     

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    NOUVEAU DEFIFOTO, l'anti-concours

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    En 2009, j'avais fait une page sur le DEFIFOTO, cet "anti-concours" auquel participaient chaque semaine quelques photographes, amateurs ou pas, de la région (à relire ICI). Depuis le concept s'est étoffé, d'hebdomadaire, il est devenu mensuel, avec un blog unique où tous les participants ont leurs accés personnels pour poster leurs photos.

    Le principe reste inchangé, c'est toujours l'idée d'échanger, sans challenge, sans pression, juste pour le plaisir de voir confronter son interprétation du thème à celle des autres.

    10 thèmes au maximum sont mis au vote en début de mois pour choisir celui du mois suivant. Ensuite on a environ 3 semaines pour faire sa ou ses photos. Le premier jour du mois, chaque participant publie une seule photo. Et on repart pour un tour.

    defifotoIls sont maintenant près de 180 "Défifauteurs et défifauteuses" à se lancer des défis photos sans rien d'autre à gagner que le plaisir de partager en toute convivialité leur passion pour la photographie. Et cette passion passe les frontières puisque certains membres sont au Canada.

    Entre temps, sachez que d'ici le 1er février, il faudra plancher sur "temps pourri". Alors si ça vous inspire, n'hésitez pas à contacter le webmaster (lire la rubrique "introduction" et cliquer sur le mail automatique) pour rentrer dans la ronde. http://defifoto.blogspot.com/

    Je complète cette note par l'avis du photographe cagnois, Louis-Paul FALLOT en réponse à quelques questions sur le Defifoto, ancienne et nouvelle formule.

    Est-ce toujours aussi convivial qu'avec l'ancienne formule à la semaine ?
    LP.F : Au début, pour reprendre les mots de Barbara qui initia le Défifoto sur son propre blogue,  il s’agissait d’une « association de bienfaiteurs qui se mobilise tous les lundis autour d'un sujet qu'un non participant proposera ici même le mardi, en répondant à la question : quel sujet cette semaine ?" Dans l’idée –partager- cela n’a pas changé  et c’est pour cela que j’ai poursuivi l’aventure.
     
    defifotoOui, mais  la forme et les règles sont bien différentes maintenant non ?  
    LP.F. : Je pense que le succès du Défifoto devenait difficile à gérer et l’idée d’un site dédié fût la bonne solution. Restait à trouver une personne d’accord pour s’en occuper et lui donner un «2ème souffle ». Ce qu’ont parfaitement réussi Eric et Mathieu, son ami canadien qui l’aide.  
    Par exemple, le bandeau du blogue qui se met en phase avec le thème du mois est une très belle réussite esthétique.
     
    C’est vraiment un blog photo, rien que photo ?
    LP.F. : Oui, la tentation de mettre du texte a été gentiment stoppée par Eric, il y a les commentaires pour cela ! De même, chacun est invité à respecter certaines règles qui profitent à toutes et à tous : mettre en tag le titre de son image, son nom et « photographie » ; respecter la date du 1er du mois pour publier. Mais pas de sanction ici, ce sont plutôt des règles de bon sens.
     
    Tu es donc de l’aventure depuis le début. Reste-il d’autres «pionniers» de la première version ? Et les nouveaux… ?
    LP. F. : Oui, mais (sourire), je ne vais pas tous les citer, j’aurais peur d’en oublier. Et puis, le blogue tente de nouveaux internautes qui  viennent régulièrement voir les photos et, un jour, se lancent. Il faut dire que la philosophie originale est restée la même, pas de sélection préalable, pas d’obligation de publier…Bref, une grande liberté.
     
    Que t’apporte le Défifoto ?
    LP. F. : En premier le partage, je l’ai déjà dis. Ensuite c’est un travail qui permet à chacun de progresser, de travailler sur des thèmes que l’on n’irait pas choisir pour soi, pour son site. Enfin, c’est une vision large et démocratique de la photographie qui n’est pas sans me rappeler ce qui se fait en expo « papier » à Menton. (PhotoMenton).
     
    Y a-t-il des liens avec les autres blogues ?
    LP. F. : Pour ceux qui n’ont pas de blogues, c’est une opportunité de partage et de publier ses photos avec un certain degré d’exigence puisqu’il ne faut en publier qu’une sur le thème choisi par sondage. D’autres défifoteurs ont leur(s) propre(s) blogue(s), ce qui leur permet de montrer leurs autres clichés. Et puis, entre deux défis, on peut se visiter les uns et les autres, il se crée des affinités.  On parle de réseaux sociaux, cerains twittent, nous on clique ! Sur le déclencheur, puis sur « publier » et autant de fois que l’on veut sur les liens…

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    PARIS CLICHES (2)

    Suite des clichés, impressions, étonnements ou idées reçues sur Paris. Plus de 500 photos en moins de 5 jours, il fallait bien "packager" par thèmes ou lieux, le format carré m'a paru sympa (merci Picasa). Est-ce qu'il y a un synonyme d' "incontournables" pour parler des musées de la capitale ?

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    A tout seigneur, tout honneur : Le Louvre, nocturne du mercredi. Des sculptures greco-romaines aux immenses tableaux du 19ème, un petit aperçu en deux heures chrono. Etonnement de voir les touristes non seulement photographier les oeuvres (et oui, c'est autorisé sans flash) mais surtout se faire prendre en photo devant les plus célèbres ! Dédale de galeries et d'escaliers malgré les plans... parodie de "Musée haut, musée bas" où l'on cherche les impressionnistes, presque du mal à retrouver la sortie. Par contre, j'ai bien aimé le côté studieux du Louvre avec ses étudiants qui croquent assis parterre.  

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    On va aller crescendo... Le musée Rodin, ou comment plonger 100 ans en arrière dans le Paris 1900, vieillot à souhait, un hôtel particulier avec un parc magnifique, des parquets d'époque, entretenu mais jamais rénové depuis son ouverture en 1916 ! Des centaines d'oeuvres du maître, originaux, épreuves, moulages, le tout très bien conservé par Rodin lui-même qui demanda d'ailleurs qu'on lui crée un musée avec sa donation, de son vivant. Très belle exposition temporaire sur ses dessins et croquis jusqu'en avril 2012.

    Un grand plaisir, la salle réservée à Camille Claudel et ses plus célèbres sculptures. Un exemplaire du bronze  "L'âge mûr" (je dis "un exemplaire" parce qu'au musée d'Orsay, il y en a un autre), mais aussi "les causeuses", "la vague", "la petite châtelaine", et même un moulage de son visage ! Je n'ai pas hésité à conserver un souvenir de cette visite, à la manière des touristes du Louvre... mais vous ne verrez pas ce cliché.

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    Mon coup de coeur, le musée d'Orsay, nocturne du jeudi. Celui où l'on ne peut pas photographier !

    Le reportage du magazine "Des racines et des ailes" de l'automne dernier avait donné une petite idée de la nouvelle scénographie du lieu mais c'était un faible aperçu. En passant dans les allées, dans les espaces, les perspectives créées par les murs aux couleurs soutenues sont absolument splendides. Tout est architecture pour l'oeil. Les oeuvres mises en valeur par ce concept, toutes, connues ou moins connues, sont lisibles individuellement avec un nouvel éclat. Bien entendu, il y a les Van Gogh, les  Gauguin, mais c'est l'ensemble de ces mises en scène qui fait l'originalité du musée d'Orsay. Sans oublier la verrière, la grande horloge, et cette ancienne gare promise à la destruction, devenue un écrin exceptionnel. Deux heures beaucoup trop courtes ! Juste le temps de monter jusqu'à la terrasse pour une photo volée et un petit coup de vertige de là-haut. Promis, on reviendra à d'Orsay à la prochaine escapade à Paris.